L’Association
de solidarité avec les femmes algériennes démocrates (ASFAD)
et
le groupe « Femmes d’ici et de
là-bas »
de l’Association de culture berbère (ACB)
organisent
un colloque
Regards
croisés France–Algérie :
Samedi 1er février 2003, de 13 h à 19 h
Grande salle
de la CFDT :
2, boulevard de la Villette, Paris 19e
Contacts :
ACB : (
01.43.58.23.25
Fax : 01.43.58.49.75
E-mail : acb@noos.fr
ASFAD : (
01.53.79.18.73
Fax
01.53.79.04.41
E-mail : asfad@free.fr
Regards croisés France-Algérie
Violences exercées à l'encontre des femmes
Réagir
Confrontées aux problèmes des violences exercées contre les femmes maghrébines immigrées ou issues de l'immigration, l'ASFAD (Association de solidarité avec les femmes algériennes démocrates) et le groupe FIL (Femmes d’ici et de là-bas) de l'ACB (Association de culture berbère) organisent ce colloque au cours duquel il sera débattu des questions posées par la vie quotidienne des femmes immigrées dans les quartiers, des tabous sur la sexualité, des viols collectifs, des mariages forcés, des répudiations, des confiscations de titres de séjour.
La logique du ghetto est de renforcer le poids des diverses
traditions des pays d’origine comme seuls repères dans un espace et un temps
qui ne sont plus définis.
Nous
pensons, en effet, qu’il est nécessaire, pour démonter l’illusion que
constitue, ici, le retour à une tradition idyllique – qu’il soit généré par une
situation de ghettoïsation ou qu’il soit le fait de
familles « isolées » à fonctionnement traditionnel –, de
l’analyser au regard des mutations et contradictions à l’œuvre là-bas, ainsi
que des luttes de femmes qui se mènent dans les pays d’origine.
L’émergence médiatique de violences spécifiques exercées à l’encontre des femmes issues de l’immigration occulte souvent les résistances individuelles ou collectives de ces dernières. Il faut donc également prendre la mesure de l’impact social de ces résistances et envisager les moyens de les relayer.
Ce
colloque permettra d'entendre des témoignages mais aussi des analyses de
chercheurs, de sociologues, de psychologues.
Des responsables d'associations et des
universitaires viendront d'Algérie pour dire comment des problèmes semblables
se posent aussi là-bas.
OUVERTURE
DU COLLOQUE
ÉTATS DES LIEUX
Ici :
Samia El Mars, du Mouvement des femmes des quartiers
(Fédération nationale des Maisons des potes)
Là-bas : Myriam Belaala,
présidente de l’association « SOS Femmes en détresse »
Là-bas :
Le viol « ordinaire » en Algérie et les événements de juillet 2001 à
Hassi-Messaoud : Chérifa Bouatta, psychologue,
militante de « Défense et promotion des droits des femmes »
Ici :
Analyse du viol : Emmanuelle Piet,
présidente du Collectif féministe contre le viol
Ici :
Analyse des violences : Maryse
Jaspard, sociologue, maître de conférence à Paris-I, Institut de
démographie
LA VIRILITÉ
Ici :
La mise en scène de la virilité : Alice
Cherki, psychiatre et psychanalyste
LA TRADITION
Ici :
Les mariages forcés : Christine Jama,
de l’association « Voix de Femmes »
Là-bas : Les
rapports entre garçons et filles en Algérie : Chérifa Bouatta, psychologue, militante de « Défense et
promotion des droits des femmes »
Ici : Sexualité et
virginité : représentations et comportements en matière de sexualité : Fatima Lalem-Hachilif, du Planning
familial
Ici :
Wesh, wesh pour les femmes : Rabah Ameur
Zaïmèche, réalisateur du film Wesh,
wesh
Ici
et là-bas : L’attrait de l’islam sur les
jeunes : Habiba Djenine, chef de projets contre les discriminations sexistes et racistes,
au GRETA 94
République et laïcité : Henri Pena-Ruiz, philosophe,
auteur de
la Laïcité pour l ‘égalité (sous réserve)
Ici :
Les « sans-papières » :
Claudie Lesselier, RAJFIR (Réseau
d’assistance juridique des femmes immigrées et réfugiées)
Là-bas : Mouvements
de femmes en Algérie et résistances de la société civile : Zoubida Haddab, professeure à la
faculté de sciences politiques et de l’information d’Alger, participante du
Groupe de recherches de l’INSP sur les violences contre les femmes
Ici : La
Caravane des « Femmes des quartiers », du 1er février au 8
mars 2003 : Samia El Mars, du
Mouvement des femmes des quartiers (Fédération nationale des Maisons des potes)
Ici : Perspectives : Samia El Mars, du Mouvement des femmes
des quartiers (Fédération nationale des Maisons des potes)
CONCLUSION
GÉNÉRALE : ASFAD et Groupe FIL de l’ACB